Hymne à Hygie, déesse de la Santé

 

Pour les Anciens, notamment les Orphiques, Hygie, déesse de la Santé, est la Déesse Primordiale. Elle est première car, sans Hygie, sans hygiène de vie, pas d'individus ni de communautés véritablement féconds et prospères.

Si Hygie n'est pas mise en priorité dans nos organisations de vie, les conséquences sont :

- pas de vraie croissance

- une fausse richesse mortifère bien loin d'apporter les sacro-saints bonheur et confort promis

- faiblesse des « techniques » et de tout ce qu'elles créent, éphémères constructions de sable 

- impossibilité pour les jeunes de grandir et pour les adultes de connaître la chance de vieillir 

- chagrin et affliction, car les maladies font périr les humains

 

 

 

Ce poème orphique, chanté par les ancêtres de nos ancêtres, nous invite, dans la période que nous traversons, à retrouver « le bon sens » d'Hygie, à remettre la Santé à la première place qui est naturellement la sienne.

 

Dans nos cosmologies intérieures et dans nos gouvernements extérieurs, il est urgent de repositionner Hygie, càd nos hygiènes de vie, individuelles et collectives, en haut de nos priorités.

Que l'Hygiène soit la Reine de nos univers ! 

Car elle seule permet une véritable croissance ;

en elle seule réside la vraie richesse, celle qui apporte bonheur et confort de vie ;

elle seule apporte stabilité et solidité de nos créations ;

elle seule nous procure la joie d'avancer dans la vie, le privilège de vieillir, de voir nos jeunes s'épanouir ;

elle seule fait périr les maladies et préserve les humains

 

Alors, aimons Hygie, aimons chacun de ces gestes, chacune de ces mesures qui respectent notre santé, celle de nos proches, celle de nos communautés.

Honorons-les car nous soutenons ainsi la vie

 

Honorons-les, honorons ceux qui les honorent

Honorons-les car nous soutenons ainsi tous ceux qui se consacrent à notre santé :

soignants, agents de propreté, et ceux qui nous permettent de nous nourrir.

Que la Déesse les protège ! 

 

 

Hymne orphique à Hygie, traduction O. Tresch